I-can-see-you

Comme le titre ne l'indique pas, ici on parle de livres !

Vendredi 8 juin 2012 à 13:33

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Résumé : 

Véritable rituel, les vacances de printemps aux Etats-Unis marquent le passage à l'âge adulte pour les élèves de terminale, qui partent une semaine entre eux dans un cadre exotique.
Face à l'insistance de leur amie Terri, Anne et Michelle renoncent à une croisière dans les Caraïbes et optent pour les plages mexicaines. En dépit des mises en garde maternelles, Anne et Michelle acceptent d'aller visiter les ruines de Chichén Itzà en compagnie d'un inconnu... pour leur plus grand malheur.
Un roman aussi troublant que profond.

Mon Avis :

          Alors que j'étais partie depuis un bout de temps pour lire Rêves de garçons de Laura Kasischke, je n'ai trouvé que La Couronne verte au magasin. Finalement grand bien m'a pris de l'acheter quand même, parce que je l'ai trouvé tout à fait envoûtant.

        La Couronne verte c'est l'histoire de deux filles (en fait elles sont trois, mais la troisième n'a aucune importance au niveau du scénario et est reléguée au rang de potiche de l'histoire) qui partent fêter la fin du lycée au Mexique. Leur but ? Bronzer, rencontrer des garçons, boire (non ne fermez pas la page tout de suite, c'est plus intéressant après) car justement, l'intérêt du livre c'est que les deux héroïnes sont tous sauf des écervelées (c'est ce qu'on pourrait craindre en lisant le résumé, il faut l'avouer), ce sont des filles pleines de craintes, de manques, de quêtes personnelles. L'auteur nous familiarise dès le début du roman avec le caractère des héroïnes avec une narration tantôt à la première personne pour l'une, à la troisième pour l'autre, fait intriguant au prime abord, mais qu'on commence à comprendre vers la fin du livre. Les anecdotes distillées sur leur vie passée sont très intéressantes et mettent en place des personnages au caractère très riche, à qui on s'attache sans difficulté. Si vous craignez que les pensées rapportées des filles soient du genre « mon bronzage est tip-top » rassurez-vous, La Couronne vert n'a rien à voir avec une histoire destinée à un public jeune, c'est un drame, l'immersion dans l'esprit tourmenté des jeunes filles est imminent grâce à l'écriture de Laura Kasischke qui sait mettre en place une atmosphère des plus particulières.

        En effet, dès leur arrivée à leur lieu de vacances, les héroïnes sont frappées par la superficialité et le manque de sens évident du comportement de leur semblables (en gros la grosse teuf d'abrutis sur la plage) alors que le paysage mystique, magique, ancestral de leur lieu de vacances les submerge. J'ai beaucoup aimé ce passage (ça ne vous est jamais arrivé de déplorer le comportement de moutons de vos congénères et de leur préférer la solitude, le contact avec la luxuriante, puissante nature?) C'est ce qui arrive aux héroïnes, qui délaissent l'absurdité du monde réel pour se plonger dans les ruines mayas. L'histoire est en fait doublée d'une quête d'identité pour Michelle, l'une des héroïnes, qui n'a pas de père, et beaucoup de métaphores sont faites entre ce qu'elle ressent et ce qu'elle entrevoit de la nature sauvage. La nature a d'ailleurs un rôle puissant dans ce livre : forte, libératrice, dangereuse aussi, elle est ce qui bouleversera le destin des personnages. Il est difficile de saisir le sens profond de ce livre. Rejet de la société moderne américaine, recherche de ses racines, sont les aspects les plus importants je pense, même si une seconde lecture est souhaitable à mon avis pour mieux saisir l'enjeu de ce qui se passe vraiment.

         Vous raconter l'histoire plus précisément sans tout gâcher serait chose difficile, car tout repose sur un retournement de situation : comme le dit le résumé, les deux jeunes filles partent à l'aventure avec un inconnu, à leur plus grand malheur, je rajouterai seulement : pas dans le sens où vous le croirez. Dans La Couronne verte, les ennemis ne sont pas ceux qu'on croit. Les personnages sont très crédibles, désireuses d'être prudentes et en même temps de s'amuser, indécises, fragiles, profondes, elle sont très attachantes (j'ai d'ailleurs trouvé amusant que sur les trois personnages, l'une soit tout à fait relayée à l'écart et décrite comme la plus superficielle, comme si elle avait aucun autre rôle utile dans le bouquin que de faire la potiche). Les situations vécues par les filles sont elles saisissantes de vérité, la sensation dans un endroit où on ne se sent pas à sa place, la peur face à un agresseur, l'hébétude devant un lieu sacré.

         Le livre est court, le style de Laura Kasischke se lit très aisément, il est fluide avec des phrases assez courtes, les chapitres le sont également ce qui fait qu'on les enchaîne, et lâcher le bouquin avant la fin est très difficile. Ce que ce livre a de particulier, c'est cet espèce de mystère, de sens caché qui nous reste sur la conscience une fois qu'on a terminé le livre. Les faits ont beau être élucidés, on a la sensation de quelque chose de beaucoup plus profond, l'appel de la nature, l'auteur a une écriture assez énigmatique, très onirique aussi, d'ailleurs pour certains chapitres on a du mal à distinguer ce qui relève du rêve ou de la réalité.


        Ce livre était pour moi le premier de Laura Kasischke et je n'hésiterai pas à en reprendre un autre prochainement, alors si vous êtes tentés, surtout lancez-vous.

 
 

Dimanche 3 juin 2012 à 19:06

http://www.livraddict.com/biblio/couverture/couv4784976.jpg


Résumé :


De nos jours, à la Nouvelle-Orléans un jeune homme a été convoqué dans l'obscurité d'une chambre d'hôtel pour écouter la plus étrange histoire qui soit. Tandis que tourne le magnétophone, son mystérieux interlocuteur raconte sa vie, sa vie de vampire. Comme l'interviewer, nous nous laissons subjuguer, fasciner et entraîner à travers les siècles dans un monde sensuel et terrifiant ou l'atroce le dispute au sublime. Véritable livre culte, premier volet des désormais incontournables Chroniques des vampires, Entretien avec un vampire renouvelle totalement l'un des mythes les plus riches et les plus ambigus du fantastique.

 

Mon Avis :


          Me voilà un peu embarrassée de dire que j'ai du mal à savoir ce que je dois penser de ce livre. J'en ai été déçue, c'est sûr. Cependant il faut relativiser, l'ensemble n'est pas bon à jeter (oui je sais j'ose dire ça d'un classique du fantastique, brûlez-moi, je ne suis pas un vampire, ça sera rapide).

        Le plaisir de la lecture aura été en fait assez inégal pour moi : j'ai vraiment accroché au début du roman qui suit l'initiation de Louis, fraîchement vampirisé par Lestat, dans leur demeure de la Nouvelle-Orléans. Cette partie est à mon sens vraiment bien narrée, on assiste à la nouvelle vie de vampire de Louis, ses doutes, sa répulsion vis à vis de Lestat le vampire cruel et insouciant, le peu d'informations que celui-ci délivre nous laisse dans l'attente de plus et nous intrigue, on ignore quasiment tout du vampirisme, de Lestat en lui-même, de ce qui va advenir par la suite, et à cette époque les hésitations et les épanchements de Louis émeuvent encore.. De plus le décor est sublimement planté, -je visualise encore les champs de Louisiane de nuit- l'ambiance est mystique, bref, la sauce prend. Les péripéties qui surviennent ne sont en soit pas palpitantes, mais la façon qu'a Anne Rice de les raconter fait qu'on accroche sans se poser de questions. Puis départ précipité du champ pour la Nouvelle-Orléans, vie nocturne, faite de victimes, de questionnements, Lestat dévoile de nouvelles facettes surprenantes de sa personnalité (ce personnage reste d'ailleurs mon préféré), et la rencontre avec Claudia. Le trio qu'ils forment par la suite fonctionne bien, on suit avec envie les émotions ressenties par Louis, ce qu'il raconte de son quotidien, ses pensées sur leur vie étrange.

        Cependant la dégradation survient pour moi au moment où Louis et Claudia font cavalier seuls sans Lestat (je n'en dis pas plus pour ne pas spoiler les personnes n'ayant éventuellement pas lu le livre), la partie où ils vont en Europe de l'est passe encore, l'ennui ne survient pas, bien qu'une agaçante sensation de déjà vu me titille, le côté carpate me rappelle un peu trop Dracula, mais passons, cette partie du roman ne s'éternise pas et était après tout souhaitable pour l'histoire.

        C'est avec Paris que tout dégénère : certes, j'ai adoré le principe du Théâtre des Vampires, j'ai d'ailleurs été éblouie par la scène de la représentation, le lieu est plus qu'aucun autre, sublimement décrit, le personnage d'Armand est attrayant et intriguant. Cependant là où ça casse, c'est quand les atermoiements des personnages deviennent systématiques « oui je t'aime »  « oh mais je te hais tant », mon dieu, à trop vouloir faire dans le mélodrame ça en devient imbuvable, j'ai trouvé qu'on s'engloutissait dans un marasme de sentiments, que mon âme assez peu romantique a somme toute plutôt mal supportée. Une crise de couple ça passe (quoique « couple » avec une enfant, même immortelle j'ai jamais trop intégré), mais ça toutes les dix pages, sans compter la torture perpétuelle de Louis sur sa nature de vampire.. Alors certes, c'est ça le « but » du roman, la recherche du pourquoi du comment, que faire quand on est immortel, comment vivre avec la culpabilité de prendre des vies, je comprend bien que vivre pour l'éternité ça doit pas être bien drôle, mais le héros se prend tellement la tête qu'il en devient plus que lourd, à part à la toute fin du livre où il durcit son caractère, je trouve Louis terriblement chiant et pas du tout sympathique au lecteur, parce que c'est franchement un lâche, un poltron, un naïf, pas capable de prendre une décision, qui obéit au doigt et à l'oeil à Claudia, la vampire-enfant, qui est elle pire qu'antipathique avec ses vieux côté larmoyants quand ça l'arrange, cruelle et hypocrite la plupart du temps. C'est bien là le problème, à partir du moment où les deux personnages principaux vous insupportent, forcément lire la suite de l'histoire devient moins plaisant. Même le style d'Anne Rice ne relève pas le niveau du livre à ce moment là, évidemment c'est magnifiquement bien écrit, mais j'ai trouvé ça parfois un peu lourd parfois, et étant donné que le livre est toujours dans la même ambiance, souffrance-nuit-tourments, forcément le style devient un peu habituel, bref, on aimerait que quelque chose change.

       Certes la fin du roman est quand même marqué des retournements de situation, qui ne m'ont cependant pas bien émue vu la lassitude dans laquelle je m'étais installée. Ce qui devrait être tragique ne l'est pas tellement, certains personnages prennent plus d'importance et les choses bougent à leur façon dans l'histoire, mais il y a un sentiment de déjà vu et je reste pétrie dans mon ennui. La fin est quand même largement plus supportable, Louis s'étant trouvé un nouveau compagnon de route, à partir de là l'histoire est déjà quasiment terminée, juste le temps de retrouver Lestat une dernière fois, j'ai été surprise de son changement mais sachant que le livre d'après sera centré sur lui (d'après le titre, c'est ce qui me semble?) j'imagine qu'on aura encore un beau lot de surprise le concernant.

       En fait même si ce livre m'a vers la fin passablement échoeurée (non vraiment, trop de mélodrame tue le mélodrame), il me semble que je ferai peut-être l'effort de lire la suite, parce qu'étant centrée sur la personne de Lestat je pense que ça pourrait être plus vivifiant que les complaintes incessantes de Louis. Oui, car Lestat est le seul personnage que j'ai vraiment aimé, avec son côté un peu canaille, je m'en foutiste, bref un vampire élégant et insolent, comme on les aime, d'apparence brute et peu distinguée mais en fait beaucoup plus réfléchi que ce qu'on pourrait croire, il ressent la peur, il vit, contrairement à Louis qui passe son temps à penser et regretter (oui, désolée les fans d'Entretien, je l'ai vraiment pas supporté ce gars là). Donc j'ose espérer qu'un tome futur serait plus vivant, moins larmoyant, du moins c'est principalement ce qui m'a rebutée dans celui-ci, cependant vu la tournure qu'a pris le personnage de Lestat à la fin du roman ça me paraît mal parti. J'insiste vraiment en disant que c'est lui qui m'a fait aimer le livre, j'ai aimé la fraîcheur, la violence qu'il insufflait au début du roman, j'ai exécré la mollesse qui règne quand il n'est plus là.

        Sinon concernant la forme « d'entretien » que prend le roman, rien de particulier à signaler, je craignais un peu dans les débuts que le récit soit trop souvent entrecoupé des interventions du jeune homme, mais elles s'espacent au fur et à mesure de l'avancée de l'histoire, et justement elles m'ont un peu manquées par la suite, vers la fin du livre il n'y en a quasiment plus, je trouve qu'elles apportaient un peu de fraîcheur et un point de vue différent sur l'histoire, une vision plus calme, mesurée, vampirique de Louis, qui apparaît moins dans l'excès à ces moments là.

         Pour faire court, j'ai vraiment apprécié le début et très peu la fin, malgré des qualités que je ne saurai nier, comme la description des émotions, des lieux, des instants, qui sont talentueuses il faut le dire, mais malheureusement cela n'a pas suffit à m'envoûter. Une fois encore ça me fait bizarre de dire relativement du mal d'un classique que beaucoup de monde aime, d'autant plus que le fantastique est un genre que j'aime beaucoup, et j'attendais d'ailleurs beaucoup de ce livre au vu de sa renommée, mais il n'est vraiment pas bien passé chez moi.


Alors si vous êtes fan n'hésitez pas à me caillassez, et si vous ne l'êtes pas, j'attends vos remarques quand même ;)


Lundi 28 mai 2012 à 0:10

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Résumé :


Franky a tout pour être heureuse: un père riche et célèbre, une mère artiste et adorable, une somptueuse maison. Mais les apparences sont parfois trompeuses. Sous ses airs de jeune fille sage ne cache-t-elle pas, elle-même, une adolescente rebelle, assoiffée de justice qu'elle surnomme Zarbie? En fait, Franky sent bien que quelque chose ne va pas. De là à imaginer le drame puise prépare sous son toit... Il faudra beaucoup de courage à Franky pour laisser Zarbie lui ouvrir les yeux sur la vérité.


Mon avis :


             Comment passer d'une histoire fraîche d'adolescence à un drame.

             Une histoire fraîche, c'est ce qu'on pourrait ressentir en lisant le premier chapitre de Zarbie les Yeux Verts : on assiste à la soirée ratée de Frankie, jeune fille un peu esseulée à une soirée où elle ne connaît personne (qui n'a jamais ressenti cette impression de faire partie du décor, d'être complètement empotée en société ?), qui va échapper au viol d'un garçon plus âgé après s'être franchement alcoolisée, pour finir par s'enfuir dans la nuit, le cœur léger et riant.

            Seulement si ce chapitre annonce bien l'écriture vive et légère de l'auteure, l'histoire est toute différente de la suite du roman. En effet Zarbie les Yeux Verts se focalise uniquement sur la menace du divorce qui rode entre les parents (et pas sur la vie de la jeune fille de façon générale, comme j'aurai pu le croire au premier chapitre). Si j'avais su que le livre traiterait de près ou de loin du divorce, et de sentiments ressentis par les enfants, honnêtement, je ne l'aurai pas acheté. Parce que les histoires (à force, toutes les mêmes) d'adolescent, j'en ai eu mon compte. Cependant mon ignorance a bien fait les choses, parce que Zarbie les Yeux Verts nous entraîne dans son histoire sans qu'on s'en rende compte. Il fait si bon de lire un livre plus léger, traitant de la vie quotidienne d'une adolescente, et contrairement à beaucoup d'autres, très bien écrit par Joyce Carol Oates, dont c'est là le premier livre que je lis. On se laisse aisément emporter par les petits détails que l'héroïne donne sur sa vie quotidienne, les anecdotes qui prêtent à sourire qu'elle distille au fil du roman. L'écriture est vraiment très agréable et le livre se lit très rapidement, mais ne tombe pas dans une mièvrerie ou dans une simplification, étant donné que le livre est destiné à un public jeune. Tout en étant distrayant et franchement pas prise de tête, l'écriture est franchement de qualité (ce qui est assez rare dans les livres jeunesse, je trouve) : bref, un livre à lire aussi bien pour les jeunes, que pour les adultes.

           Je garderai plus de réserves pour l'histoire de fond cependant : la fin est pour moi à la limite du ridicule, en tout cas largement prévisible et déjà vu. J'aurai du mal à qualifier le roman de « drame » dans le sens où on sent quand même plutôt bien ce qui va se passer, l'auteur donne beaucoup trop d'indices pour qu'on soit surpris à la fin de la lecture, et au contraire, on se surprend à se demander comment les personnages font pour ne pas comprendre. La sauce prend peut-être pour quelqu'un de 15 ans, mais plus je ne pense pas. Par ailleurs si le personnage de Frankie m'a semblé très attachant, juste en adolescente qui essaye d'être forte dans les moments difficiles et de trouver son caractère (qu'elle désigne par « Zarbie les Yeux Verts »), les comportements qu'elle a vis à vis de ses parents (notamment son admiration pour son père qui s'avère quand même passablement odieux, et ce dès le début du roman à mon sens, ou son rejet vis à vis de sa mère qui au contraire, on le sent bien, est plutôt la victime dans l'affaire) m'ont laissée plutôt pantoise. On peut rester perplexe devant le fait qu'une fille visiblement mature et intelligente manque autant de discernement concernant ses parents, et ce point de vue là les personnages m'ont semblé parfois incompréhensibles dans leur comportements. Si les personnages des enfants sont plutôt bien amenés, les parents par contre sont peut-être trop dans les extrêmes, caricaturaux peut-être, et prévisibles justement. Mais les descriptions des sentiments sont toutefois saisissantes et la psychologie des personnages est très bien menée je trouve, on saisit bien les caractères de chaque protagonistes, leurs bonheurs et leurs tourments.

          Ce livre est donc à lire sans retenu, ne soyez pas surpris si la fin vous semble à la fois prévisible et exagérée (en tout cas c'est l'impression que j'ai eu), mais ça n'a personnellement pas gâché mon plaisir, les personnages sont attachants, l'histoire suit son cours et on y prend goût, même si je vous le dis, les personnages font parfois preuve d'un manque de discernement effarant, bien que l'héroïne s'explique à la fin du roman à ce propos (et de toute façon à 15 ans, on est pas forcément plein de discernement non plus), et ça reste une lecture dont je suis très contente, parce que rafraîchissante, divertissante sous un soleil de plomb ^^ Et aussi, j'ai trouvé la couverture de mon édition assez cool ! :D A lire !


 
Cette chronique est l'une de mes premières, n'hésitez donc pas à me donner vos avis, conseils etc ^^


Samedi 12 mai 2012 à 15:05

http://www.livraddict.com/biblio/couverture/couv75122514.jpg
¤ Résumé ¤

Dix ans ont passé depuis que Loethar, le chef de guerre barbare des steppes likuriennes, a dévoré l'ensemble Denova avec son armée de mercenaires, avant de s'installer dans le premier de ses royaumes : Penraven. Pensant les héritiers Valisar morts et enterrés, il s'est couronné empereur et ne ménage pas ses efforts pour que son peuple s'intègre à la population de l'Ensemble. Mais renoncer à ses méthodes de persuasion les plus violentes n'a pas suffi à éteindre les braises de la rébellion... car les héritiers Valisar sont toujours en vie. Protégés par de fidèles alliés, ils sont prêts à tout risquer pour l'avenir de leur royaume, et déterminés à faire couler le sang du tyran...

¤ Mon avis ¤


Quelques semaines à peine après avoir lu le premier tome de cette trilogie (d'habitude je préfère laisser un laps de temps s'écouler entre deux opus, mais là l'attente était insoutenable ^^) me voilà plongée dans la suite des aventures de Léo et sa bande, 10 ans après, donc. C'est un bon choix d'avoir fait passer un laps si temps pour que la situation puisse enfin bouger (c'est sûr qu'un roi de 12 ans ça n'a pas grande possibilité d'action) et on est heureux de redécouvrir les personnages qu'on avait quittés, voir ce qu'ils sont devenus, et la richesse des personnages se révèle encore plus à cette occasion. On peut sans conteste affirmer que cet opus croule de rebondissements : j'en ai même eu du mal à savoir qui était là pour quoi faire, le changement de point de vue assez fréquent y étant sûrement pour quelque chose, et bref, énormément de péripéties, les personnages jouent des rôles les uns avec les autres et les intrigues se multiplient jusqu'à ce qu'on soit en soit perdu ! Et je souligne ce que j'avais déjà dit pour le premier tome, à savoir que les personnages sont très complexes, le personnage de "tyran" de Loethar étant de loin l'un des plus intéressants je trouve, bien qu'on en trouve d'autres très sympatiques et attachants, comme Kilt Faris pour ma part. Les 100 dernières pages sont de pure folie, tout s'enchaîne, de nouveaux personnages qui vous laisse l'écume à la bouche apparaissent, et la révélation du dernier chapitre... Mon dieu! Si vous avez lu vous me comprendrez ! :D
Bref, je n'ai qu'une envie c'est de savoir ENFIN comment cette histoire va se dénouer, qui va finalement finir sur ce fucking trône (et oui, ce qui est cool aussi, c'est que dans la trilogie Valisar parfois on se prend à préférer les "méchants" aux héros ^^), et ce dernier opus promet d'être explosif ! (malheureusement il est déjà emprunté dans ma bibliothèque, je vais devoir attendre, snif)
A retenir : si vous ne vous y êtes pas encore mis, foncez ! :D

Lundi 23 avril 2012 à 20:34

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¤ Résumé
¤


Loethar est un tyran ambitieux et impitoyable. A la tête d'une terrifiante armée de mercenaires et de renégats, il a déjà conquis deux nations, ne laissant dans son sillage que dévastation et vies brisées. Il convoite maintenant le royaume de Penraven : un pays riche, doté d'un port important. d'un littoral étendu et d'abondantes ressources naturelles. Mais, cette fois, le tyran veut davantage qu'une couronne. il rêve d'empire et nourrit une obsession grandissante pour la magie. Et s'il veut renverser le roi Brennus de Penraven, neuvième de la lignée des Valisar, c'est parce qu'il possède le pouvoir de coercition: tous les héritiers valisars naissent depuis des siècles avec ce don sinistre qui leur permet de soumettre entièrement les gens à leur volonté. Si Loethar s'imprègne de la magie de ces êtres d'exception. nul ne pourra plus l'arrêter. Or, pour y parvenir, il est convaincu qu'il faut les consommer...


¤ Mon avis ¤


Un très bon livre (oui je sais j'ai l'art et la manière d'introduire hein!) J'ai été un peu surprise de constater que l'action n'était pas au rendez-vous dès le début du bouquin, contrairement ce à quoi il laissait présager. Je veux dire par là qu'il se passe quand même 300 pages pas forcément riches en aventures où les deux gamins sont cachés dans le château en train d'espionner l'ennemi, pas de guerre, pas d'épiques aventures dans des contrées lointaines, ce qui m'a un peu surprise au début, cependant pas de panique, ces 300 pages sont largement intéressantes et mettent en place la suite de l'histoire, et le livre se lit très vite par ailleurs. Je souligne aussi le fait que les personnages sont plutôt recherchés, tous attachants, parfois (même souvent) troubles, voire ayant un double jeu. En ce qui concerne la noirceur du livre, je l'ai trouvée somme toute raisonnable (mon côté un peu détraquée ?), bref, attendez vous à un peu de cannibalisme et deux-trois têtes coupées, mais à moins d'être une âme sensible ça devrait aller, même le grand méchant est plutôt humain finalement. Bref, tout ça donne envie de lire la suite, parce que le livre s'achève sur des révélations méchamment alléchantes, et qu'on a quand même bien envie de savoir ce qui va arriver à tout ce petit monde. Inutile de dire que demain je coure chercher la suite à la biblio !

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