Résumé

         Me voilà encore embarquée dans deux nouvelles, mais cette fois fantastiques et du XIX. Alors... Dès la lecture de La Morte Amoureuse je me suis retrouvée embarquée par une écriture délicieuse, torturée, magnifique, bref j'ai adoré ! Le narrateur utilise la première personne pour raconter son aventure (il se retrouve subjugué par une beauté surnaturelle qui vient le hanter, bref) dans la plus pure tradition fantastique, des événements étranges lui arrivent, on est pris du début à la fin dans son histoire d'amour avec Clarimonde, c'est glauque, c'est romantique, ah vraiment j'adore. La fin n'est pas surprenante quand on connaît un peu ce genre, mais c'est génial quand même. Ca a surtout été un plaisir de lire l'écriture de Théophile Gautier, c'est vraiment magnifique, un vrai plaisir ! Pas grand chose de plus à dire pour ne pas révéler l'intrigue, mais lisez-le.

        Arria Marcella m'a déjà moins plu. Cette fois c'est le troisième personne qui est utilisée, beaucoup moins d'émotions se font donc passer je trouve (ce qui me plaisait beaucoup dans la première nouvelle), il y a plus un côté descriptif vraiment très accru, de tous les bâtiments de Pompéi, du circuit que les personnages réalisent dans la ville... Autant le style de l'auteur m'a émerveillée dans la première nouvelle, autant là quand c'était pour décrire j'ai trouvé ça assez inintéressant par moment. Bon une fois une assez longue période de description passée, on retrouve quand même un amour impossible entre le héros et la morte, mais niveau émotion, beauté, tout ça, c'était quand même plus intense dans la Morte amoureuse je trouve, que j'ai préféré.

        Je lirai donc d'autres nouvelles de Théophile Gautier avec plaisir si j'en ai l'occasion, La Morte amoureuse était quand même assez sublime !

[02/06 à 10]

          Je n'ai pas apprécié cette lecture plus que ça. J'ai attaqué la première nouvelle sans trop savoir à quoi m'attendre, on suit l'histoire d'Evelyn, jolie femme qui trompe son mari, et on suit le cours de sa vie. Dans un premier temps on ne sait pas trop pourquoi on lit, on se demande pourquoi l'auteur présente précisément ces événements, on se demande un peu où va l'histoire et on saisit quand on approche de la fin le fil directeur de l'histoire, à savoir la fameuse coupe en cristal. On est là à la limite du fantastique, j'ai bien aimé ce petit dénouement quand on comprend pourquoi la nouvelle s'est présentée de la sorte, mais bon rien d'extraordinaire non plus, je n'accroche pas plus que ça.

           Pour la deuxième nouvelle, La sorcière rousse, justement, je dois dire que j'ai encore moins accroché. Là aussi la vie d'un personnage se déroule devant nous, on nous présente les moments de la vie du personnage qui sont liés à l'apparition de cette fameuse sorcière, on se demande vaguement qui elle est mais je crois vraiment que le style de l'auteur n'a pas bien fonctionné sur moi. La chute est peu tombé à plat chez moi je trouve, bon en y réfléchissant un peu on peut peut-être y trouver quelque chose de poétique, mais rien d'affolant chez moi. Ces nouvelles n'ont pour moi rien d'extraordinaire, le style de l'auteur ne m'a pas emballé du tout, bref, la magie n'a pas pris, rien ne m'a enthousiasmé, c'est tout.(ça m'apprendra à acheter un livre parce que la couverture est jolie !)

             A peu près un an après avoir lu le premier tome de la saga Les Bannis et les Proscrits, je m'attaque au deuxième opus. Le premier tome m'avait laissé un avis assez mitigé, d'un côté j'avais trouvé le début extraordinaire, entraînant, original et tout ça, mais j'avais trouvé la suite du livre beaucoup plus banale (à partir de la rencontre des autres compagnons, en fait). Le dernier chapitre m'avait quand même légèrement laissé l'eau à la bouche, et je m'étais dit que je lirai le tome suivant à l'occasion. Me voilà donc repartie dans la suite un peu sur un coup de tête, et je n'ai qu'une chose à dire : je ne regrette rien, ce tome est mer-vei-lleux !

            Je ne souviens plus trop de ce qui m'avait rebutée dans le premier tome (eh oui, c'est ça de ne pas avoir de blog), à part que j'avais trouvé que ça restait très conventionnel (les différents personnages viennent tous d'horizons différents mais ils veulent tous aider la sorcière, ouais ouais ouais), d'un côté faut pas s'exciter, c'est vrai que Les Foudres de la Sor'cière n'est pas original en soi. Il ne révolutionnera rien, c'est une bande de personnages qui partent tuer le grand méchant, ils vont dans des endroits différents, se battent contre de nouveaux ennemis, etc etc. En soi c'est vraiment de la fantasy basique. Mais ! Comme le dit le monsieur sur la 4ème de couverture dont j'ai oublié le nom, « Clemens emploie une formule qu'on aime, mais il exécute d'une façon exceptionnelle ». Et je suis tout à fait d'accord avec lui !

           Pourquoi lire Les Foudres de la Sor'cière ? Parce que vous avez lu le premier tome déjà, ça serait mieux. Ensuite : je trouve qu'on est emportés comme pas possible dans une histoire hyper entraînante, c'est l'un de ces livres qui vous fera tourner les pages sans vous en rendre compte, il y a beaucoup de retournements de situations, on ne peut pas s'ennuyer, j'ai fait à certains moments des pauses dans ma lecture, je n'ai eu aucun mal à me remettre dans le bain vu que c'est la folie toutes les trois pages. En plus de ça le livre est divisé en cinq parties, ces parties représentent un changement de point de vue entre Elena et sa bande, et de nouveaux personnages dont je ne dirai rien, mais qui sont comme tous les autres hyper attachants, et dont vous allez adorer suivre les aventures. Ca a un petit côté sympa de changer de paysage de temps en temps comme ça, ça évite la monotonie et ça fait avancer l'histoire.

           Le point fort c'est également les personnages : ils peuvent paraître un touuut petit peu caricaturaux parfois, bon Elena l'héroïne adolescente qui pleure régulièrement à cause du poids sur ses épaules blablabla, Er'ril qui la protège à tout priiix, bon mais franchement si c'était trop niais, ça m'aurait gavé, et là ce n'est pas le cas, ils ont tous un rôle un peu prédéfini mais ils restent très intéressants, tous un minimum détaillés, exploités et attachants aussi, on ne devine pas forcément on premier abord si ils sont bons ou non, et comme le reste de l'histoire en fait, ils nous emportent vers un monde différent.

         Ce que j'ai surtout adoré dans cette histoire en fait, c'est que c'est de la fantasy qui fait rêver, y a des moments carrément épiques, des combats, des ennemis tout ça, mais c'est tellement imagé qu'on se représente tout comme dans un film et certaines scènes sont terribles ! La magie fait que ça nous fait forcément rêver à un moment, et l'histoire mobilise vraiment, on se sent concerné à un point assez dingue ! Je veux dire, je ne suis spécialement une âme sensible, mais il y a vraiment un passage vers la fin que j'ai trouvé très stressant, c'est comme si j'y étais, et pareil vers la fin, un autre passage m'a carrément donné les larmes aux yeux tellement c'était beau, c'est vraiment une histoire qui fait rêver, et c'est ce qu'on demande à la fantasy non ? On s'attache vraiment aux personnages principaux (ce qui m'arrive rarement), on a envie que tout se finisse bien pour eux, il y a même une histoire d'amour naissante (bon c'est pas le thème du bouquin, mais quand même), et je me suis surprise à penser ''ahh j'espère qu'ils finiront ensemble'' (note : je suis tout sauf une guimauve généralement xD), pour vous montrer à quel point on se sent concerné ! Tout peut faire rêver, les lieux mis en place sont tellement visuels, éloquents qu'on se sent tout de suite dedans, c'est en même temps très simple et très efficace ! C'est un livre qui vous entraîne d'une façon assez dingue ! Personnellement j'ai été assez triste de le finir, j'aurai du prendre plus de temps pour le lire, mais bon eh il reste encore trois tomes ! D'un côté ça peut paraître un peu répétitif parfois, il y a juste un moment vers le milieu du livre que j'ai trouvé moins palpitant, ils arrivent dans un nouvel endroit, un nouvel ennemi se manifeste, bon, j'ai trouvé un léger goût de déjà vu par rapport au début du bouquin, mais le changement de point de vue nous amène dans un tout autre endroit qui déboîte. Sinon je n'ai vraiment pas de reproche à faire à ce livre (ah si, peut-être sa couverture, la meuf à poil en image de synthèse et le ''o'' écrit avec un pentagramme façon ''j'ai 15 ans et je suis dark'' je pense que ça peut rebuter des lecteurs, mais bon). Pourquoi est-ce qu'on n'adapte pas plus souvent ce genre de bouquins en films ? Ca serait terrible ! (bon ok, il est loin d'être assez connu, mais bon).

         Allez hop, le tome 3 rejoint ma wish !

Il s'agit de lire des ouvrages d'environ 100 pages...et au maximum 150.

Pourquoi ce défi ?

- Parce que quelque fois au détours de ces petits recueils, cachés derrière de gros livres imposants sur une étagères de bibliothèques ou chez un libraire, on trouve des merveilles.
- Parce qu'on n'a pas forcément l'envie toujours de se jeter dans un pavé.
- Parce qu'on n'a pas forcément le temps de lire plus de 150 pages en gardant le plaisir de la lecture du début à la fin.
- Parce que ces petits livres peuvent faire de bons compagnons de vacances.

On démarre le défi le 21 juin, jour de l'été et on fait ça pendant une bonne année, donc jusqu'au 21 juin 2013.

 

4 catégories:

Première Gorgée: 3 à 5 ouvrages lus

Barbe à Papa: 6 à 10 ouvrages lus

Bavardages: 11 à 15 ouvrages lus

L'envol: plus de 15 ouvrages lus

Vous choisissez une catégorie, vous pouvez en changer en cours de route, puis vous partagez vos impressions de lecture sur votre blog. Vous pouvez mettre l'image du défi sur votre blog avec un lien pour ici, histoire d'amener des amis dans cette modeste aventure.

Inscriptions ouvertes à partir de maintenant et tout au long du défi!

             La Gloire de mon Père ne m'était pas tout à fait inconnu : j'ai déjà vu à de nombreuses reprises le film dans mon enfance, et j'ai donc redécouvert des choses familières en lisant ce livre. Marcel Pagnol nous livre là ses souvenirs d'enfance, et plus particulièrement ses premières vacances d'été avec sa famille. C'est un livre que je conseille vraiment à lire l'été : il est rafraîchissant, simple, court et simple à lire, bref un livre à lire entre deux livres plus gros, qui fait du bien ! Cette impression de quelque chose de frais vient bien sûr du fait que l'histoire est raconté du point de vue de Marcel enfant, j'ai d'ailleurs a de nombreuses reprises sourit à certains passages, parce que l'auteur restitue d'une façon assez drôle les pensées naïves que les enfants peuvent avoir sur la réalité. L'écriture est assez simple, fluide, quoiqu'il y a quelques mots dont je connaissais pas la signification (mais que j'ai eu la flemme de chercher). La lecture rapide vient aussi du fait que les « chapitres » sont extrêmement courts, quelques pages au plus, et ainsi on les avale sans s'en rendre compte et la curiosité nous pousse à continuer ! De toute façon j'aime bien les autobiographies, c'est toujours assez dépaysant dans un sens, et ce livre nous emporte bien dans la campagne marseillaise d'il y a un siècle. Le début du livre ne traite pas encore tout à fait des vacances mais décrit la famille de Marcel, la façon dont l'oncle et la tante se rencontrés par exemple, c'est assez plaisant. Il y a aussi quelques nuances plus sérieuses que je n'avais pas saisi dans le film (j'étais trop jeune ou le film n'en parlait pas, je ne me souviens plus), comme l'engagement laïc du père, le rejet de l'Eglise, que Marcel Pagnol nous explique bien. Les quelques pages du début où il explique les raisons qu'ils l'ont poussé à écrire cette autobiographie m'ont bien plu aussi.

            En fait je n'ai pas grand chose de plus à dire sur ce livre, déjà parce qu'il est assez court, parce qu'il n'y a aucun intérêt à ce que je vous raconte plus en détail l'histoire, ce n'est pas un livre qui restera forcément gravé dans les annales pour moi, il n'apporte rien de spectaculaire (en même temps comme je vous ai dit, je connaissais déjà assez bien l'histoire par le film, qui m'a l'air assez fidèle d'après mes souvenirs d'ailleurs) mais il est très sympa à lire et rafraîchissant, donc n'hésitez pas. Pour ma part je ne sais pas si je lirai la suite (les Souvenirs d'enfance de Marcel Pagnol sont composés de quatre tomes), peut-être un jour, mais ce n'est pas dans mes priorités.